La gestion des infrastructures de réseau est une tâche résolument complexe, et ce n’est pas un hasard si ce sont généralement des professionnels dotés de compétences avancées qui sont chargés de les mettre en œuvre et de les gérer.
Cependant, il faut souligner que, dans ce domaine, par rapport à d’autres secteurs technologiques, il n’y a eu peu d’investissement dans des solutions plus conviviales, afin de permettre à des personnes non spécialisées de gérer au moins certains aspects de l’infrastructure. Ce qui, comme nous le verrons, a de graves répercussions sur le développement des entreprises du secteur.
Pénurie de talents, de compétences et plus encore…
Le besoin d’experts techniques pour gérer les infrastructures de réseaux est évident. Cependant, dans cette période historique, les professionnels ayant des compétences techniques et scientifiques sont numériquement insuffisants. Bien que de nouveaux ingénieurs et techniciens soient formés chaque année, leur nombre ne répond pas aux besoins actuels des entreprises et des administrations publiques.
Ce défi ne concerne pas seulement notre pays, mais devient rapidement un phénomène mondial. Pour y voir plus clair, on peut se référer au rapport publié par le Forum économique mondial. L’analyse réalisée prévoit que d’ici 2030, il y aura une pénurie mondiale de 85 millions d’individus possédant les compétences requises sur le marché du travail et déjà aujourd’hui, les trois quarts des entreprises se plaignent de la difficulté à trouver des candidats adéquats.
En France, 70% des directions informatiques s’attendent à ce que la moitié de leurs équipes d’ingénieur·e·s réseau parte à la retraite dans les cinq prochaines années sans être remplacée, faute de compétences. « La situation n’est pas sans conséquence, tant pour du point de vue des DSI que des ingénieurs réseaux », constate OpenGear dans un communiqué. « 80% des DSI estiment déjà leurs équipes incapables de faire face à la charge de travail quotidienne ». Selon l’enquête, plus de 4 ingénieur·e·s sur 5 reconnaissent la difficulté de gestion au quotidien que représente le manque de main d’œuvre qualifiée (83% en France et 81% à l’international). 85% ont été contraint de gérer davantage avec moins de ressources depuis le début de l’année.
Comment sortir de cette situation ?
Il est essentiel de développer des plateformes qui simplifient le contrôle et l’automatisation des processus, permettant ainsi aux nouveaux professionnels ou à ceux issus de formations/recyclages de pouvoir répondre aux demandes pressantes des entreprises.
ONE Network : simplifier la gestion des infrastructures de réseau
Pour simplifier la gestion des infrastructures de réseau, Cambium Networks propose ONE Network, un cadre de contrôle pour l’ensemble du réseau. Souvent, les solutions disponibles sur le marché obligent les techniciens à se concentrer sur des éléments individuels de l’infrastructure, ce qui rend non seulement difficile l’obtention d’une vue d’ensemble, mais oblige également les gestionnaires à investir du temps et de l’énergie pour résoudre des problèmes relativement simples.
ONE Network a été créé dans le but de fournir une vue intégrale du réseau, ce qui permet aux techniciens de se concentrer sur des opérations à plus forte valeur ajoutée. Dans la pratique, l’adoption de ONE Network permet d’assurer la même qualité et la même rapidité d’exécution des opérations, tout en permettant aux entreprises d’employer moins de personnel. Les opérateurs de réseaux peuvent avoir une visibilité totale sur l’infrastructure et ses composants, en automatisant une série d’opérations grâce à des tableaux de bord intuitifs et faciles à utiliser. ONE Network se décline en deux versions : l’une dédiée aux fournisseurs de services Internet sans fil (WISP inclus) et l’autre pour les entreprises.
ONE Network : un exemple pratique dans le secteur du pétrole et du gaz
Gulf of Suez Petroleum Company (GUPCO) est une compagnie pétrolière qui a repensé son infrastructure réseau en optant pour des solutions basées sur les technologies de Cambium Networks. Il s’agissait de connecter trois zones de traitement à distance, neuf plates-formes de production et plates-formes de forage en mer, ainsi que 80 plates-formes de production éloignées et sans personnel. Le réseau devait prendre en charge les services de données, la connectivité SCADA, les stations météorologiques, les systèmes de suivi des navires, les conférences vocales et vidéo et la vidéosurveillance.
Pour réaliser la nouvelle infrastructure, des modules de liaison de grande capacité PTP 670, des points d’accès et des modules d’abonnés PMP 450i ont été utilisés. La plateforme cnMaestro, qui permet l’approvisionnement sans contact, la gestion des éléments du réseau, la surveillance et le contrôle de l’infrastructure, a servi de ciment.
Le résultat ?
Une capacité accrue et une meilleure stabilité du réseau, avec un système de communication unifié plus facile à installer, à utiliser et à gérer. Selon Abou El Fotouh Shahin, chef de l’équipe télécom chez GUPCO, “la solution sans fil de Cambium Networks est sûre, puissante et capable de répondre aux nouveaux besoins de vidéosurveillance des plates-formes offshore, ainsi qu’à une vidéoconférence efficace”. Toutes les connexions sans fil et câblées ont été remplacées par une solution sans fil rentable et fiable de Cambium Networks. Le nouveau réseau a été installé dans les délais prévus et a atteint tous les objectifs du projet.
En résumé
l’adoption de ONE Network aide les entreprises à accélérer le déploiement d’une nouvelle infrastructure et à la gérer facilement, en apportant plus d’efficacité et en permettant aux techniciens de se concentrer sur les problèmes clés, garantissant ainsi une meilleure qualité de service et une maintenance en temps voulu.